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17/04/2024
J'aime bien Dev Patel depuis que je l'ai découvert dans "Slumdog Millionaire" (ah, cette bande originale !) il y a maintenant 15 ans mais la suite de sa filmographie m'a rarement enthousiasmé. Il n'empêche, j'étais curieux de voir ce qu'il proposerait comme premier film en tant que réalisateur.

Le résultat est guère convaincant, son film de "revanche", sorte de John Wick en Inde croisé avec les classiques Coréens du genre (pour les scènes de baston à rallonge dans les espaces clos) ou même "Matrix" tant le coté 1 contre 1000 fait penser à Néo se confrontant aux avatars de l'agent Smith.

On sent qu'il y a eu des moyens pour réaliser les cascades et que tout le monde s'en ai donné à cœur joie mais qu'en est-il pour le scénario ? La révolte de l'opprimé contre les chefs du gouvernement, ce n'est pas neuf mais pourquoi pas : ce n'est pas dans un pays dans lequel les castes existent toujours alors que certains sont nommés des "Intouchables"  qu'on s'étonnera de voir des histoires de personnes voulant défoncer le système pour donner à chacun sa chance.

Malheureusement tout cela est fait avec tant de clichés des deux cotés que je n'ai pas réussi à me sentir impliqué dans la "mission" de ce gamin qui tape avant de réfléchir et qui prend autant de coup et de balles qu'un John Rambo ce qui ne l'empêche pas de se relever continuellement et d'avancer jusqu'à atteindre son but final. Oups, je viens de divulgacher la fin du film ?  Surement mais comme cela ne fait aucun doute, j'ai du mal à voir cela comme une info importante.

A l'image d'un jeu comme "Doom" qui pouvait m'amuser pendant quelques minutes dans mes jeunes années avant de me lasser, Monkey Man suit exactement la même trajectoire : après une première partie qui permet de comprendre les enjeux, je me suis petit à petit complètement désintéressé de ce film qui donne l'impression de n'avoir aucune idée originale ou personnelle... Du coup c'est en baillant que j'ai vu le dénouement final et avec plaisir que j'ai retrouvé l'air libre une fois les lumières revenue. Bref, pas grand chose à se mettre sous la dent pour ce long métrage qui n'a rien de honteux mais qui n'a rien d'intéressant non plus. Damned (ou plutot "शापित" ou "shaapit" en hindi !).
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